GR20 2001
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NOS 14 ETAPESCalenzana Ortu di u Piobbu Ortu di u Piobbu Carozzu Carozzu Ascu Stagnu Ascu Stagnu Tighjettu Tighjettu Castel di Vergio Castel di Vergio Manganu Manganu Bergeries de Tolla Bergeries de Tolla Vizzavona Vizzavona Bocca di Verdi Bocca di Verdi Bocca di Laparo Bocca di Laparo Usciolu Usciolu Asinau Asinau Paliri Paliri Conca Voici comment s'est géré notre parcours sachant qu'au départ on avait 17 jours ouvrables et qu'on pensait en arrivant faire le GR en 15 jours + 1 jours de repos au besoin. Nous avons choisi de le faire en 14 jours et nous avons découpés les étapes de cette façon en fonction des possibilités qui s'offraient à nous sur le terrain, des conseils d'autres randonneurs et de l'état général de notre groupe (état physique et financier). On peut envisager de multiples autres méthodes de découpage du GR (le record actuel est de 36h). Remarques: L'étapes la plus dur est la première, elle n'est pas technique mais est très physique (+ de 1300m de positif, 3 cols, presque que de la côte pendant 6h, et pas de ravito en eau, en plus il y fait très chaud, donc prendre au moins 3 litres d'eau) et partir tôt. Les 2 étapes qui suivent sont plus techniques et moins dur physiquement, les paysages traversés sont magnifiques (plutôt de type alpin). La quatrième étape est celle redoutée par tous les randonneurs, car s'est la plus technique, elle n'est pas très dur physiquement mais peut dérouter les randonneurs ayant le vertige ou très mauvais en escalade (inférieur au niveau 3 ou niveau F en cotation montagne). Sachez cependant que tous les passages "les plus périlleux" sont équipés de mains courantes. Evitez quand même de partir si il pleut (surtout pour les novices), en effet les dalles rocheuses deviennent extrêmement glissantes et peuvent conduire à de graves accidents (mieux vaut perdre une journée dans certains cas). Attention également au chutes de pierre. Lorsque l'on rencontre des bouchons dans les passages techniques, mieux vaut attendre que de risquer l'accident en contournant (on peut contourner mais il vaut mieux dans ce cas avoir une expérience de la montagne pour éviter de se faire piéger dans des passages qui paraissaient "faisables" ou encore éviter de déclencher des chutes de pierres sur les randonneurs présents sur le GR). Attention aussi (tant que l'on est dans les mises en garde) au maquis où on se perd très facilement; on y trouve pas d'eau, s'y blesse facilement et s'y fatigue vite; en plus les secours sont impuissant dans ce genre de situation. Si vous avez passé ces 4 premières étapes sans problème, le reste du GR est une formalité, il vous suffit juste de gérer la fatigue physique et articulaire et de fixer les périodes de récupération et de repos ainsi que la durée des étapes en fonction de cela. L'étape suivante jusqu'à Castel di Vergio est plus facile mais assez longue. Celle jusqu'au Manganu est une des plus tranquille du GR, profitez en pour vous reposer. Nous avons ensuite effectués les 3 étapes suivantes en 2 jours, ce qui en fait des étapes assez longues qui comporte en plus pas mal de dénivelé. Nous en avons profiter également pour bivouaquer dans le coin idyllique des bergeries de Tolla. Arrivé à Vizzavona seul 25% des randonneurs poursuivent sur le GR, il faut savoir que la partie sud est plus facile que la partie nord mais il s'ajoute à cela la fatigue physique et il reste encore de bonnes difficultés. La première étape de la partie sud jusqu'à Bocca di Verdi ne comporte pas de grosses difficultés mais est longue, elle comporte beaucoup de marche en sous bois et très peu de plat (montés/decentes). Nous avions l'intention de refaire 3 étapes en 2 jours, mais la fatigue physique du groupe nous a incité à faire une étape de repos pour pouvoir poursuivre dans de bonnes conditions. Nous avons donc coupé l'étape suivante prévue en 2 plus petites, une de 5h et une de 3h avec un superbe bivouac à Bocca di Laparo. Nous avons ensuite repris normalement les dernières étapes du GR. Il faut noter qu'il reste encore la difficulté du mont Alcudina d'où paraît-il il y a un superbe panorama que nous n'avons pas vu à cause d'un épais brouillard (le mieux est de partir au lever du jour vers 5-6h pour éviter ces désagréments). Ensuite on arrive à l'avant dernière étape du GR, le mieux est de prendre la variante alpine des aiguilles de Bavellas où l'on observe un superbe panorama alors que le GR se contente de traverser des bois sur un terrain assez cassant (racines, pierres, gros blocs) constitué de montées et descentes successives. Voici enfin la dernière étape du GR (c'est triste déjà fini!!!) elle comporte une bonne petite côte mais tout le reste n'est que descente vers Conca à travers le maquis (il y fait très chaud). Et vous voici arrivé à Conca. Nous avons cherché en vain le panneau fin du GR que l'on attendais depuis le début, ce qui nous a un peu déçu (si quelqu'un le trouve qu'il nous fasse signe). Dernière chose, n'attendez pas de comité de réception à l'arrivée ni de masseuses (faut pas rêver), juste le même accueil rude que sur le GR. Ne restez pas à Conca, gagnez rapidement la mer, par exemple St Lucie de Porto Vecchio à 6km (l'auto-stop marche mieux que la navette) et allez vous reposer dans une eau claire à 25°C bercée par de calmes vagues... |